dimanche 28 avril 2013

Ni No Kuni

Ni No Kuni... Un RPG  japonais développé par Level 5 en collaboration avec les studios Ghibli. Une première donc, puisqu'on retrouve l'univers enchanteur des longs métrages d'animations du studio (surtout connu en France pour les films d'Hayao Miyazaki).


Autant dire que rien que pour cette patte graphique et les musiques de Joe Hisaishi qui contribuent à cet univers particulier, ce jeu était sacrément attendu par toute un frange de joueurs. Joueurs dont je fais parti! 

Une fois la première partie lancée, la plupart des doutes s'envolent, surtout parce que la magie opère. Mais force est de constater que petit à petit, et ce malgré les qualités du titre, de petits défauts viennent assombrir ce ciel ensoleillé.



La première chose qui frappe: les quelques scènes en animation traditionnelle, bien que très belles, sont plombées par un nombre d'image seconde ridicule (sutout pour du studio Ghibli) qui gâche tout avec un rendu très saccadé. C'est assez incompréhensible d'ailleurs, soit c'est lié à une volonté de faire des fichiers vidéo pas trop lourds (en HD ça grimpe vite, mais on a déjà vu plus ambitieux sur PS3) soit juste qu'ils ont un peu bâclé le travail. Dans les deux cas, c'est incohérent avec l'image à laquelle les studios Ghiblis nous a habitué. 

L'autre chose qui fini par frapper, c'est que même si le jeu n'est pas particulièrement linéaire, il est extrêmement dirigiste. On a l'impression qu'on nous prend pour un gamin de 5 ans en nous épaulant pour la moindre action. Les petits n'enfants étant le coeur de cible, c'est justifié, mais il est un peu dommage qu'on ne nous laisse pas davantage de choix dans les options à ce niveau là, d'autant que certaines énigmes particulièrement ardues dénotent avec cet volonté d'accessibilté.

Mais, à mon sens, le pire défaut du jeu est lié à son système de combat. En fait, il ne présente quasi aucune profondeur. Les subtilités comme les résistances élémentales sont assez accessoire, puisque, quoi qu'on fasse, si on prend soin d'éviter les coups adverses, on fini par gagné. Les alliés ne sont pas d'une grande aide (ils passent leur temps à mourir), et, de plus, les boss optionnels que l'on peut rencontrer après avoir fini le jeu, ne présentent pas de challenge particulier.



Au délà de ça, l'histoire est assez prenante même si assez conventionnelle et les quêtes sont nombreuses même si assez semblables les unes aux autres, et parfois fastidieuses. Mais c'est surtout aux gens atteints du syndrome de collectionte aïgue initié par Pokémon et/ou d'Harry Potter que le jeu plaira, car il est basé sur la collection de monstres et l'apprentissage de sorts.

Ce qui m'a le plus séduit dans ce jeu, c'est sans doute l'almanach du magicien, dont on doit récupérer les pages, et qui donnent des informations sur l'ensemble du jeu depuis les sorts, jusqu'à la mappemonde, en passant par les formules d'alchimie permettant de fabriquer des objets, et le bestiaire répertoriant tous les monstres du jeu et leurs évolutions.

Autant dire que pour remplier ce grimoire, il va vous falloir passer du temps dans cet "autre monde" merveilleux. A noter que l'édition collector du jeu propose une version physique de cet almanach du plus bel effet (en anglais, malheureusement pour les plus jeunes et les anglophobes, alors que la version in game est en français).

En fait, Ni No Kuni est un peu un melting pot de ce qui s'est vu dans nombres d'autre jeux, ce qui le rend complet, d'autant qu'à chaque fois, ces éléments sont bien intégrés à l'univers. Seulement, les quêtes et les combats manquent un peu de profondeur pour convaincre le joueur lambda.

En conclusion:

+L'univers enchanteur fidèle aux production des studios Ghiblis
+Accessible même pour les plus jeunes
+Beaucoup de choses à faire, donc une bonne durée de vie
+L'histoire prenante...

-...bien qu'un peu trop classique
-Gameplay assez répétitif, dirigiste et manquant de profondeur


Prochainement: Tomb Raider

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